libeller

libeller

libeller [ libele ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1451; de libelle
1Rédiger dans les formes. Libeller un acte, un contrat. Spécialt Libeller un mandat ( mandater) , un chèque, le remplir en spécifiant la destination de la somme qui y est portée.
2Exposer, formuler par écrit. Somme libellée en toutes lettres.

libeller verbe transitif (de libelle 2) Rédiger un texte dans les formes légales ou requises : Libeller un acte juridique. Formuler un texte par écrit d'une certaine manière : Libeller une réclamation en termes injurieux. Remplir un chèque, un mandat en spécifiant sa destination et le montant de la somme.

libeller
v. tr. Rédiger dans les formes requises (un document financier, judiciaire ou administratif).
|| Libeller un mandat, un chèque, le compléter par l'indication du montant, du destinataire, etc.

LIBELLER, verbe trans.
[Le compl. d'obj. dir. désigne un écrit]
A. — Rédiger dans des formes légales ou requises. Libeller une demande, une sentence. Le jeune notaire prit une plume et libella sur la marge de l'acte cette terrible clause (BALZAC, Contrat mar., 1835, p. 292).
En partic. [Le compl. désigne un ordre de paiement] Remplir en indiquant le destinataire de la somme qui y est portée. Elle (...) prit dans un tiroir son carnet de chèques, libella et détacha plusieurs feuillets (COLETTE, Chéri, 1920, p. 229).
B. — P. ext. Rédiger, formuler. Libeller une dédicace. La tante passait des nuits à libeller les adresses sur les convocations, les paquets de bulletins, les ballots de circulaires (VOGÜÉ, Morts, 1899, p. 96). « Possible? » se disait-il, en libellant d'une main automatique les quelques réponses à ses lettres, enfin mises en ordre (BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 60).
Prononc. et Orth. : [(l)e] et [-bele], (il) libelle []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Verbe 1. a) 1451 dr. « rédiger dans la forme voulue » (Coutumes de Touraine, 202 ds DELB. Notes mss); b) 1611 mandement libellé (COTGR.); 2. 1796 « exposer, formuler par écrit » (RESTIF DE LA BRET., M. Nicolas, p. 222). B. Part. passé subst. 1. 1832 dr. « rédaction d'un acte judiciaire ou administratif » (BALZAC, Le Curé de Tours ds Comédie humaine, éd. P.-G. Castex, t. 4, p. 218); 2. 1841 « formulation par écrit » (ID., Corresp., p. 296). Dér. de libelle; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 15.

libeller [libɛlle] ou cour. [libele] v. tr.
ÉTYM. 1451; de 1. libelle.
Didactique, administratif.
1 Rédiger dans les formes. Écrire, rédiger. || Libeller un acte, un contrat, un exploit, un mandat d'arrêt…
0 Ici tout est basé sur la propriété définie avec rigueur, sur le contrat libellé jusqu'au dernier iota.
André Siegfried, l'Âme des peuples, II, II.
Spécialt (fin.). || Libeller un mandat ( Mandater), un chèque, le remplir en spécifiant la destination de la somme qui y est portée.
2 1796. (Rare à l'actif). Exposer, formuler par écrit.
——————
libellé, ée p. p. adj.
|| Demande, réclamation libellée en termes violents, incorrects… || Un télégramme ainsi libellé…, ainsi rédigé, qui contient ceci… Libellé, n. m.
DÉR. et HOM. Libellé.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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